Léa est en stage à la Biennale de Lyon

J’ai toujours eu l’esprit rêveur. Je dessine beaucoup, j’écris aussi. J’ai une grande soif d’apprendre et de découvrir. Les arts, le cinéma, la culture en général ont toujours été pour moi un moyen de m’échapper et de me sentir « au bon endroit ». C’est d’ailleurs grâce à cette curiosité que j’ai découvert mon attrait pour les langues étrangères car quand on veut en apprendre plus sur son artiste préféré, c’est rarement en français qu’on trouve le plus d’informations.

Après un bac international américain, j’ai décidé de poursuivre mes études dans les langues en intégrant une licence de Langues Étrangères Appliquées Anglais/Japonais. J’ai eu la chance d’être sélectionnée pour effectuer ma 3ème année de licence au Japon, dans une grande université de Tokyo. Je me voyais déjà accéder à la mise en pratique de tout mon travail d’apprentissage de la langue japonaise. L’arrivée du Covid19 et l’annulation de toute possibilité d’échange international, ont déclenché en moi une grande remise en question face à l’aspect trop théorique à mon goût des études universitaires. 

J’ai donc décidé de me réorienter dans le domaine de la culture et des arts, mon autre passion. Je me suis inscrite en Bachelor de préservation et restauration du patrimoine mais je me suis vite rendu compte que, bien que m’apportant la dimension pratique que je n’avais pas assez à la fac, cette formation m’éloignait d’une insertion professionnelle rapide en me faisant reprendre des études longues. 

J’ai appris l’existence de l’école de management culturel ICART lors d’une visite au salon de L’Étudiant à Lyon et ai tout de suite compris que le MBA Spécialisé en Ingénierie Culturelle et Management était la formation que je recherchais. Elle me permettrait de travailler dans le domaine de la culture grâce à des cours d’intervenants professionnels du milieu, mais également d’appréhender rapidement mon insertion professionnelle grâce au stage long.

J’ai donc intégré l’école de management culturelle ICART Lyon directement en première année de MBA Spécialisé grâce à une admission parallèle.

Il était important pour moi de garder une dimension internationale dans mon choix de stage. Dans ma tête c’était « soit je pars à l’étranger soit je reste à Lyon mais dans un grand organisme ». J’ai obtenu plusieurs entretiens dans différentes structures qui ne se sont finalement pas avérés concluants. Dans le cadre des opportunités proposées par l’école de médiation culturelle​ ICART, j’avais pu participer à la mise en place d’une médiation à l’occasion de la Biennale d’Art Contemporain. C’est dans ce contexte que j’ai pu rencontrer une membre de l’équipe de la Biennale de Lyon à qui j’ai demandé de faire passer mon CV en interne. 

J’avais dans l’idée d’effectuer un stage dans le domaine de la médiation ou de la production mais quand on m’a proposé un entretien pour rejoindre le service mécénat et partenariat je me suis dit que c’était un bon moyen pour moi de monter en compétences sur un domaine que je connaissais relativement peu. 

La Biennale de la Danse est mondialement reconnue comme le rendez-vous privilégié de la scène chorégraphique internationale. La Biennale de Lyon est une association qui me tient à cœur car elle est particulièrement importante pour la scène culturelle lyonnaise, région dont je suis originaire. Comment refuser un stage dans une association autant en accord avec la valeur que je voulais donner à mon stage ?

La Biennale de Lyon est une association loi 1901 qui organise alternativement une année la Biennale de la danse et l’autre année la Biennale d’art contemporain.

Ces rendez-vous bisannuels sont attendus à l’international.

La Biennale de la danse a été créée en 1984. Une année sur deux, elle est le théâtre de nombreuses créations et d’évènements chorégraphiques majeurs. Cette année 2023, la co-direction de la Biennale de la danse est tenue pour la première fois par Tiago Guedes, nouveau directeur de la Maison de la Danse.
 

Au quotidien j’apporte mon soutien au service de mécénat et partenariats avec des missions très variées. Cela va des recherches afin de connaître au mieux nos partenaires, à l’organisation de rencontres culturelles pour le Club des mécènes en passant par la mise en forme des conventions de mécénat.

Devenir mécène de la Biennale c’est contribuer à son financement, bénéficier d’avantage fiscaux mais également obtenir des contreparties adaptées à ces valeurs. Une grande partie de mes missions est donc liée à ces contreparties.

Je travaille également régulièrement avec le reste des équipes de la Biennale afin de coordonner nos missions en lien étroits avec la communication, la programmation, la médiation…

Je pense que j’ai su montrer ma curiosité. Ni mon CV, ni ma lettre de motivation ne mentionnait le mécénat ou le partenariat. J’ai mis en avant le fait que j’étais désireuse d’apprendre de nouvelles choses et que pour moi c’était le but premier d’un stage.

Je pense aussi que mon parcours montre que je sais rapidement m’adapter, c’est un énorme avantage dans un entretien pour un service auquel on n’a pas forcément postulé.

La formation de l’ICART Lyon permet de se plonger dans le bain du monde de la culture. Pour moi, qui venait d’études complètement différentes, la formation de l’ICART m’a permis de ne pas être trop perdue dans le jargon lié au milieu. Au moins, je comprenais un minimum de quoi parlait les premières réunions de la Biennale de Lyon.

Les enseignants sont également des professionnels du milieu et constituent donc votre premier réseau. Il n’est pas rare d’entendre un nom ou deux ressortir dans les conversations. Il est toujours plus facile de voir de qui on parle quand on connaît la personne. Et puis, cela vous permet d’être déjà familiarisé avec les différents acteurs culturels de la région.

Ne pas désespérer. Ce n’est pas parce que tu n’as toujours pas de stage à une semaine de la date demandé que tu ne vas pas trouver dans une belle structure. 

ProfilCulture est ton meilleur ami, postule même pour les offres qui ne correspondent pas à 100% à ton profil. Tant que tu montres que tu es motivé, tu as toutes tes chances.

Ce n’est pas parce que tu te fais refuser dans une structure que tu n’as pas les compétences. Les autres candidats qui sont face à toi ont souvent un profil extrêmement similaire au tien, la différence se fait parfois sur des détails qui ne remettent en aucun cas ta valeur en question. 

Évidemment qu’une offre de stage montre qu’il y a une demande et tu as donc plus de chance d’avoir une réponse mais ne sous-estime pas tes chances en demande spontanée.

Le réseau aide énormément, si tu penses que tu n’as pas de réseau sache que c’est faux. Il faut juste bien chercher. Quand tu commences à en parler tu te rends compte que tu connais beaucoup plus de gens que tu ne le crois. Les rencontres de l’ICART permettent d’étoffer rapidement ton réseau.

Et surtout, sois curieux.

 

Merci à Léa pour ce beau témoignage !