Projet étudiant - Découvrez “EcoRésonance : Transformations culturelles vers un récit vert”
Valentine et Marie sont étudiantes en 4e année à l'école de médiation culturelle à Paris ICART, en spécialisation Ingénierie Culturelle & Management, majeure Art & Patrimoine. Dans le cadre d’un atelier ICART Lab, elles ont organisé une soirée conférence "Écorésonance, transformations culturelles vers un récit vert”. Elles nous présentent leur projet.
La soirée “ÉcoRésonance” a été organisée par un groupe de 4 étudiantes en formation management culturel afin de parler des enjeux écologiques dans la culture, mais pas que !
Le programme était riche : talks, échanges et projection. 3 expertes étaient présentes :
- Lucy Decronumbourg, Chargée de production à La Poursuite du Bleu et intervenante à l’ICART en Enjeux RSE
- Hélène de Montalembert, Étudiante en 5e année 5e année de la fomation management culturel à l’école de management culturel ICART Paris, Responsable développement durable pour le Prix Artistik Rezo 2024 et chargée de production de Réveil Culture (édition 2023)
- Inès Achour, Chargée de mission à la Direction de la Propreté et de l'Eau - Pilotage du Plan d'Actions “Baignade en Seine” dans le cadre des Jeux Olympiques 2024
Rencontre avec Valentine et Marie, deux de nos étudiantes organisatrices du projet.
Pouvez-vous nous présenter votre projet “ÉcoRésonance” ?
Valentine : Notre projet, “EcoRésonance : Transformations culturelles vers un récit vert”, a été monté dans le cadre du Lab Médiation (découvrez les ICART Labs en fin d’article). Notre projet visait à allier culture et écologie, culture et environnement par des rencontres et une projection de film.
Nous avons commencé la soirée par une première partie de 40min autour de l’écoconception dans la culture, afin d’aller au-delà des récits. Afin d’éduquer le public sur la question écologique, il faut montrer le bon exemple : il faut aller au-delà des récits et passer à l’action. Nous avons ensuite parlé des enjeux environnementaux autour de la Seine, notamment à l’approche des JO 2024, et de la protection des espèces marines. Enfin, nous avons clôturé la soirée par la projection du documentaire RORQUAL, réalisé par Hugo HEBBE et produit par la WWF, sur la protection de ce grand cétacé en Méditerranée.
Marie : Nous avons voulu mettre en lumière les liens entre la culture et l’écologie : en parlant de l’écologie dans la culture dans un premier temps, à travers de formidables projets artistiques construits avec une démarche d’éco-conception, qui consiste à prendre en compte l’environnement dès la conception d’un produit, et lors de toutes ses étapes de cycle de vie (comment le construire, le transporter, le réutiliser ou s’en débarrasser).
Ensuite nous avons voulu montrer comment les questions d’écologie pouvaient se traduire très concrètement pour la culture, en parlant avec Inès Achour du projet de rendre la Seine baignable et moins polluée, ce qui impacte directement Fluctuart, centre d’art urbain flottant et qui est aussi sur le parcours des épreuves des JO de natation.
Enfin la projection de Rorqual a permis de montrer comment la culture pouvait être actrice de l’écologie, puisque le film était un récit mettant en scène 20 ans de recherche de la WWF. Le documentaire a permis également de montrer l’impact de l’homme sur la biodiversité marine.
Pourquoi avez-vous choisi ce sujet de conférence ?
Valentine : Eva, la responsable de ce Lab à Fluctuart (Centre d'art urbain flottant à Paris, partenaire de l’école de management culturel ICART) nous a donné carte blanche à la rentrée 2023 : nous pouvions organiser ce que nous voulions et nous adresser au public que nous voulions. Nous voulions faire quelque chose d’engagé et en même temps en lien avec Fluctuart. Nous souhaitions ancrer Fluctuart dans son environnement qu’est la Seine. Nous avions des contacts avec la Mairie de Paris et également avec la WWF.
Que retenez-vous de cette soirée et de ces échanges ?
Marie : C’était une opportunité unique pour nous, en tant que jeunes étudiantes en médiation culturelle, de pouvoir monter un événement dans son entièreté et avec un si petit groupe. Ce qui va me rester de cette soirée c’est la sensation particulière de voir des mois de travail se concrétiser sous nos yeux, avec nos proches et des inconnus qui sont venus parce qu’ils étaient intéressés par notre projet et ce qu’on avait à dire.
Nos intervenantes ont été très à l’aise et ont pu expliquer clairement leur travail à un public qui n’était pas forcément dans leur secteur, et il y a eu des questions très pertinentes qui ont permis de lancer des grandes discussions. Et puis je retiens aussi tous les retours de ceux qui sont venus et qui nous ont remercié et félicité pour notre travail, y compris nos intervenantes qui ont apprécié l’accueil qu’on leur a fait.
D’un point de vue plus personnel, quels sont vos souhaits pour un monde de la culture plus responsable ?
Valentine : Personnellement, je pense que la culture doit évoluer sur deux choses :
- Son mode de fonctionnement : il faut que le monde culturel le repense, de la conception d’un projet à sa production, pour devenir plus éco-responsable. Les acteurs de la culture doivent changer.
- Ses récits. La culture a également une responsabilité d’éduquer son public. Il est toujours plus simple d’agir car on a vu une fiction qui nous inspire, plutôt que par une injonction sociétale et étatique. La culture doit montrer des alternatives viables, fiables et abordables au mode de consommation actuel de manière non-injonctive.
Marie : Il y a une réelle prise de conscience qui est en train de se faire dans le monde de la culture vis-à-vis de la place que l’on accorde à l’écologie, et beaucoup de professionnels se rendent compte de plus en plus que certaines pratiques sont très loin d’être durables. J’aimerais que cette prise de conscience débouche sur un changement profond du monde de la culture, et que les spectacles et expositions éco-conçus ne soient plus des actes marginaux mais la norme attendue.
Un grand bravo à l’équipe organisatrice de “ÉcoRésonance” et merci à Valentine et Marie pour leur témoignage !
Les ICART Labs
Les ICART Labs de l’école de management culturel ICART sont des ateliers proposés à tous les étudiants en formation médiation culturelle, sur tous les campus, sur la base du volontariat. Les étudiants travaillent en équipe depuis la conception jusqu'à l'aboutissement du projet.
Il existe quatre ICART Labs :
- Lab Média : rédaction et publication d’articles sur l’actualité culturelle dans des médias partenaires.
- Lab Masterclass : organisation et modération d’une masterclass avec un.e ou des professionnel.le.s de la culture.
- Lab Médiation : conception et animation de visites guidées au sein d’institutions culturelles partenaires.
- Incubateur ICART : destiné aux étudiants en formation management culturel souhaitant entreprendre et créer leur entreprise.
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