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Retour en images sur MayFly Gallery, foire d’art contemporain !

Les étudiants de 5e année du MBA Spécialisé Marché International de l'Art ont organisé la 4e édition de MayFly gallery, une foire d’art contemporain. Cette année, les fonds récoltés lors de cette exposition caritative ont été reversés à l’Association de lutte contre le VIH, Sidaction.  
exposition-vente caritative, MayFly Gallery

 

Les étudiants de 5e année en formation "Marché international de l’Art" organisent l’exposition-vente caritative, MayFly Gallery.  Cette 4e édition s’est déroulée sur deux jours au Bastille Design Center et 50% des bénéfices de la vente ont été reversés à l’Association Sidaction

Nos étudiants ont mis en commun leur énergie pour partager au grand public leur passion de l’art contemporain, à travers la création d’une galerie. Ils ont monté de A à Z cette exposition éphémère : recherche des artistes, création des supports de communication, écriture des cartels et du catalogue, vente des œuvres...  

Cette année, la foire d’art contemporain MayFly Gallery s’est construite autour du thème du fétiche avec 5 sous thèmes abordés en « mini-expositions » : les rituels, l’homoérotisme, la fétichisation du corps et sa déconstruction, l’icône ou encore le fétiche comme porteur d’imaginaire mystique.  

Interview de Clémence, étudiante en 5e année Marché International de l’Art à l’ICART Paris  

En charge de l'exposition sur les rituels

Pouvez-vous nous présenter l’exposition ? 

"Notre exposition s’appelle Perceptionis et nous sommes 5 groupes d’étudiants de l’école de médiation culturelle ICART qui avons souhaité réunir plusieurs artistes autour d’un même thème qui est le fétiche. Perceptionis est tiré du latin perception, et chacun avait sa propre perception du fétiche. Chaque groupe a donc abordé ce thème sous plusieurs angles. Il y a les rituels, l’homoérotisme, le corps, l’icône ou encore le fétiche en tant que tel. Nous avons aussi choisi l’association Sidaction pour collaborer puisque c’est une cause qui nous tenait à cœur."

Qu’est-ce qui vous a inspiré à choisir ce thème ?  

"Lorsque nous nous sommes réunis pour choisir un thème, nous avons débattu pendant un long moment. Le fétiche nous a paru assez logique dans le sens où chacun pouvait en avoir sa propre appropriation. On voulait aussi sortir d’un thème qui est toujours abordé et sortir du lot. Ce thème peut faire peur au début mais c’est aussi l’intriguant qui attire les gens." 

Comment avez-vous travaillé ensemble sur ce projet ?  

"Dès le départ, pour mieux travailler ensemble et avoir une meilleure cohésion, on a divisé le groupe en différents pôles : un pôle partenariat, un pôle communication, un pôle logistique et un pôle coordination générale. C’était plus facile de travailler ensemble avec cette organisation car nous savions à qui nous devions poser des questions lorsque nous en avions besoin."

Pourquoi avoir sélectionné ces artistes ? 

"Chaque groupe était en charge d’une exposition autour d’un des 5 thèmes. J’étais dans le groupe travaillant sur l’exposition des rituels. Nous avons choisi 4 artistes qui s’assemblaient et se rassemblaient autour du thème du fétiche à travers vers les 4 éléments : le feu, l’eau, l’air et la terre. De ce fait, nous avons sélectionné une artiste par élément et ça donne un très bel ensemble et nous sommes ravis du résultat."

Avez-vous des conseils pour les prochains étudiants sur l’organisation de cet événement ?   

"Je dirais qu’il faut savoir s’écouter lorsque chacun a des idées différentes. Mais aussi connaître les projets et les appétences de chaque personne que ce soit pour la communication, la médiation, le mécénat, les relations avec les artistes, le public... Pour que leurs missions correspondent à ce qu’ils aiment faire. C’est très important pour nos projets professionnels. Dans le groupe, certaines personnes aimeraient créer des expositions, c’est un tremplin pour eux puisque cette expérience montre ce qu’ils savent faire."

Découvrez les artistes de la 4e édition de MayFlay Gallery :  

 

Focus sur les thèmes de l'exposition : 

  • Rituels, un espace d’exploration des mécanismes de création : Les rituels, abordés par le geste et le mouvement, déploient l’énergie de la matière par le vivant. Chaque parole – pouvoir de signification – résulte d’un rituel qui agite la notion de fétiche chez l’artiste. Agri comme personnification de son élément, et créer des fétiches artistiques permettent d’appréhender la force essentielle de la nature. Gestes et éléments s’allient au profit de la matière. Les quatre éléments : l’eau, la terre, l’air et le feu s’accordent et donnent à entendre leurs voix.  

  • Homoérotisme : Les artistes abordent via leurs procédés créatifs, le rapport au corps de l’homme, un sujet sociétal par essence. Les œuvres présentées créent une atmosphère onirique et nous confrontent à une représentation fétichiste idéale du beau et de l’intime. Cette représentation de l’homme sensuel et érotique cristallise une société aliénée par le culte de l’image.  

  • Sur le corps : L’exposition propose l’exploration de ces corps dans ses différentes représentations, au-delà de l’esthétique aspirant à d’autres possibles. Non plus seulement l’adoration d’un corps mais bien la déconstruction de sa personnalisation en tant que simple fétiche, à la faveur d’un savant mélange de références artistiques, personnelles et symboliques des artistes.  

  • L’icône : L’icône, le sacré et l’incarnation sont au centre des considérations de nos artistes. En marge, de tout fondement originellement sacré, un objet quelconque, un corps, un geste, peuvent devenir autant de porte-bonheurs, talismans, rites auxquels on attribue un pouvoir métaphysique, sentimental. Ici, les artistes abordent la fétichisation d’objets ordinaires placés alors sur le rang d’artefact.  

  • Le Fétiche, comme porteur d’imaginaire mystique : L’essence mystique du fétiche se dévoile dans cette exposition, plongeant dans les méandres de l’imaginaire collectif. Dépassant les limites des pratiques spirituelles du fétiche, trois artistes sondent les multiples dimensions de cette notion intrigante. Entre croyances et traditions, intimité et représentation des corps et concepts du temps et de la mémoire, le fétiche devient un vecteur d’imaginaire mystique révélant les secrets de l’âme humaine.  

 

 

 

 

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