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Témoignage Alumni : Marion, Chargée de missions Pratiques Responsables

Diplômée du MBA Spécialisé Ingénierie Culturelle et Management de l’école de médiation culturelle ICART, Marion est Chargée de missions Pratiques Responsables pour Grabuge, le réseau des Musiques Actuelles du Grand Est.

Pouvez-vous présenter votre parcours et les raisons pour lesquelles vous avez décidé d’étudier à l’école de médiation culturelle ICART ? 

Après des études théoriques, j’ai ressenti le besoin de bénéficier d’un tremplin dans le monde professionnel. Mon Master en philosophie, esthétique et philosophie de l’art à l’Université Paris-Sorbonne a été très enrichissant pour développer ma culture générale et perfectionner ma rédaction, cependant je souhaitais faire le lien entre les études et le monde professionnel. Le MBA Spécialisé Ingénierie Culturelle et Management de l’ICART est un MBA « généraliste », qui permet de toucher à tout au sein du secteur culturel. Il m’a permis après l’obtention de mon diplôme d’exercer dans des structures variées, de pouvoir « switcher », d’avoir des passerelles entre les disciplines... J’ai travaillé par exemple en stage de fin d’études au Centre Pompidou de Metz où j’ai occupé deux postes différents, puis à la Cité Musicale. Aujourd’hui, je suis Chargée de missions Pratiques Responsables pour Grabuge, le réseau des Musiques Actuelles du Grand Est. Notre mission ? Favoriser le développement des musiques actuelles via un réseau régional d’acteurs représentatifs de la filière et du territoire, en synergie avec ses adhérents. 


Qu’avez-vous apprécié le plus durant votre formation en médiation culturelle à l’école ICART ? 

C’est cette immersion rapide dans le monde du travail qui m’a le plus plu lors de mon parcours à l’ICART, et la multiplicité des interactions avec les différents acteurs du secteur, comme le musée du Louvre. Nous avions eu un projet d’étude qui s’intitulait « Les jeunes ont la parole » où chaque étudiant devait choisir une œuvre du Louvre et effectuer des actions de médiation pour des visiteurs du musée, plusieurs mercredis en soirées. C’était un privilège de pouvoir présenter des tableaux, entourée de Vermeer, à une heure où le musée est plus calme et silencieux. C’est l’un de mes plus beaux souvenirs… 


Qu’est-ce qui vous anime dans votre poste ? 

Mon métier a du sens, et je me sens doublement utile. Je travaille dans le secteur culturel et ma mission est d’aider la filière à se responsabiliser. Nous travaillons sur plusieurs leviers stratégiques : l’éco-responsabilité, l’égalité femmes/hommes, l’inclusion et la santé (comme celle des musiciens au travail). Concrètement, je mets en place des formations en faveur de la transition écologique du secteur culturel, je fais de la prévention contre les violences faites aux femmes, j’organise des tables rondes, des conférences et des festivals comme Nuits de Champagne à Troyes. Actuellement, nous travaillons avec la ville de Langres sur une charte de la vie nocturne pour la mise en place d’une réglementation à destination des « fêtards » en faveur du bien-être pour tous. J’ai des journées très différentes en fonction des missions, je suis mobile avec de nombreux déplacements pour rencontrer les adhérents du réseau, nos partenaires, et échanger sur le montage de nos projets. Nous avons des réunions avec l’ARS (l’Agence régionale de santé), FEDELIMA (la Fédérations des lieux de musiques actuelles) et la DRAC car nous sommes subventionnés par le ministère de la Culture. Notre région étant transfrontalière, nous avons des projets d’ampleur européenne. Actuellement, nous bénéficions d’un financement Erasmus+ et nous travaillons sur 3 séminaires ayant pour objectif d’accompagner les structures dans leur transition écologique. Je suis un couteau suisse ! 

"Mon métier a doublement du sens : je travaille dans le secteur culturel et j'aide la filière à se responsabiliser."

Marion PETIT, Chargée de missions Pratiques Responsables pour Grabuge

Un conseil à prodiguer à nos étudiants suivant actuellement la formation à l'école de management culturel ICART ? 

Profitez de l’offre culturelle dont bénéficient les moins de 26 ans ! Une fois dans le monde professionnel, on n’a plus forcément le temps. Vous pouvez par exemple bénéficier des offres d’Artistik Rezo… Profitez de toutes les sorties culturelles qui s’offrent à vous ! 


Merci beaucoup à Marion pour ce partage d'expérience.

  

 

 

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