Devenir commissaire-priseur est loin
d’être une mince affaire !
« Adjugé, vendu ! » Tout le monde connaît cette fameuse réplique du commissaire-priseur. Cependant, son métier est plus complexe que simplement taper un marteau. Devenir commissaire-priseur nécessite une longue formation et de solides compétences.
Devenir commissaire-priseur : présentation du métier
Le commissaire propose aux enchères des objets d’art ou du quotidien, du mobilier, des tableaux, de l’argenterie ou encore des antiquités à la vente. Ces articles, fournis par des particuliers ou des entreprises, font l’objet d’une expertise de la part du commissaire-priseur qui détermine leur origine, leur style ou encore l’artiste afin de définir le prix de vente de départ. Ensuite, il inventorie les objets, constitue le catalogue, organise des expositions pour présenter les objets et faire la promotion de la future vente puis dirige les enchères.
Quelle formation pour devenir commissaire-priseur ?
Devenir commissaire-priseur ne s’improvise pas. Il faut justifier d'un diplôme universitaire à la fois en Histoire de l'Art et en Droit – cependant bon nombre d’étudiants poussent jusqu’au Bac+5 afin d’approfondir leur culture générale et du marché de l’art.
Suite à cette double formation en droit et en art, l’étudiant doit passer un examen d’accès au stage de commissaire-priseur : un stage de 2 ans rémunéré dont au moins 6 mois auprès d’un commissaire-priseur judiciaire qui permet ensuite d’exercer le métier de commissaire-priseur.
Compétences requises
Le commissaire-priseur est bien souvent spécialisé dans un type d’objets ou une époque particulière mais est avant tout un très bon généraliste de l’art. Passionné d’objets et d’histoire de l’art, il doit maitriser le droit (civil, commercial ou encore notarial), le marché de l’art, sa réglementation et son évolution. Cependant pour devenir commissaire-priseur il faut également avoir un réel sens du contact avec le public mais aussi de la mise en scène afin de faire monter les enchères.